Le bonheur, cet éclat subtil qui danse au cœur de notre être, n’est-il pas semblable à un papillon qui se pose délicatement sur l’épaule de celui qui sait l’accueillir ?
Nos limites sont les contours de notre âme, les rives où viennent se reposer nos rêves et nos désirs. Les accepter, c’est embrasser la mélodie singulière qui résonne en nous, c’est admirer le tableau unique que peignent nos joies et nos peines sur la toile du temps. En les aimant, nous tissons une tapisserie où chaque fil, même le plus discret, apporte sa nuance à l’harmonie de l’ensemble.
Ainsi, la véritable félicité ne se trouve pas dans la poursuite de l’inaccessible, mais dans la douceur d’un regard posé avec bienveillance sur soi-même. En connaissant nos frontières intérieures et en les aimant comme on aime un ami fidèle, nous semons les graines d’une paix profonde qui fleurit en un jardin secret, bercé par le murmure du vent et le chant des étoiles.