Portraits de la Vie en Mouvement
Dans le tumulte de la ville, où les rues s’étirent comme des veines palpitantes, Des hommes pressés, tels des spectres du temps, poursuivent leur course éperdue. Leurs pas résonnent dans l’écho des heures qui s’égrènent, Chaque foulée une fuite effrénée vers un horizon incertain.
Ils portent sur leurs épaules le poids des obligations, des responsabilités, Chaque seconde qui s’écoule est une bataille contre la montre implacable. Leurs visages tendus, leurs regards rivés vers l’avant, Cherchant dans la course effrénée un refuge contre la fugacité du temps.
Mais dans cette frénésie, dans ce tourbillon de mouvement perpétuel, Se cache une vérité profonde, une leçon enseignée par l’éphémère. Car au-delà de la course effrénée, au-delà de l’urgence du présent, Se trouve la beauté fragile de l’instant, la richesse infinie du moment présent.
C’est dans la pause, dans le souffle suspendu entre deux battements de cœur, Que réside la véritable essence de la vie, le trésor précieux du temps. Car même dans la course la plus effrénée, même dans la fuite la plus désespérée, Il y a toujours un instant de calme, un instant de paix, un instant d’éternité.
Ainsi, que ces hommes pressés continuent leur course folle, Que leurs pas martèlent le sol avec une urgence frénétique. Car au bout du chemin, au-delà de la ligne d’arrivée, Les attend toujours la douce caresse du temps, l’étreinte bienveillante de la vie.